Quelques bases techniques de mixage
Lorsque l'on débute et que l'on découvre que l'on peut mettre un greffon en pré- ou en post-fader, on se pose fatalement la question de savoir quelle en est, ou quelles en sont la ou les différences.
Prenons le temps ici d'expliquer ce principe de mixage plutôt simple que l'on retrouve dans les logiciels ainsi que sur certains matériels comme les tables de mixage analogiques ou numériques. Avant de commencer, rappelons qu'un “fader” est un “chariot” qui monte et qui descend permettant (basiquement) de régler un volume.
Si nous prenons le cas d'un envoi (send) sur une tranche, nous avons deux possibilités :
Exemples
1) Cas d'une réverbération ajoutée à une piste de guitare
Prenons le cas d'une piste de guitare que nous voulons envoyer vers une réverbération à l'aide d'un auxiliaire. Ici, il peut être judicieux de mettre l'auxiliaire en post-fader pour la raison suivante : lors du mixage, si on trouve que la guitare est trop forte à l'intérieur du mix général, alors en baissant le chariot de la tranche de la guitare, cela enverra également moins de signal dans la réverbération et donc, le taux de réverbération par rapport à la guitare restera identique.
2) Cas de l'enregistrement d'un instrument
Prenons le cas où nous enregistrons un musicien instrumentiste. Il peut être intéressant de se faire un mix pour soi (le sondier) et un mix pour retourner au musicien pour qu'il puisse s'entendre. Et l'on ne voudra pas qu'une modification de l'un de ces deux mix n'affecte l'autre. Ici, nous pouvons utiliser un auxiliaire en pré-fader pour envoyer le son de la piste dans le retour-casque de l'instrumentiste. Le sondier pourra ainsi modifier le chariot de la piste de l'instrumentiste pour la mixer avec des autres pistes de la session, sans que cela n'affecte ce que le musicien entend dans son retour-casque.